2.1.
Ma réorientation professionnelle a été une très bonne décision, elle m’a permis d’être prise
au sérieux puisque je venais d’un milieu considéré comme très superficiel : le monde
de la télévision. J’avais arrêté mon ancien métier à la télé pour m’occuper de mon fils qui venait
de naître. Quand il a eu 2 ans, j’ai réalisé que je n’avais aucun diplôme, aucun avenir
à part celui d’être dépendante du père de mon fils. Ça m’a fait un électrochoc, je me suis mise
à rechercher un emploi qui me conviendrait et je me suis donné l’objectif de réussir quoi qu’il
arrive. Je suis aujourd’hui diplômée du BTS profession immobilière. J’ai aussi une Licence
de gestionnaire en affaires immobilières de l’ESPI, la meilleure école d’études supérieures
en immobilier à Paris. On ne pouvait pas espérer mieux.
d’après www.nouvelleviepro.fr
2.2.
Pendant 20 ans, j’ai enseigné l’histoire aux collégiens. J’aimais la leur raconter et les
passionner par la matière. Finalement, mon goût pour la narration m’a fait tourner le dos
au métier d’enseignant pour devenir romancier, à 54 ans. J’ai publié quelques ouvrages
pédagogiques, et dernièrement, « L’histoire de France pour les nuls ». Ce livre a un succès
incontestable. Mon ouvrage est accessible pour toute la famille. Il a pour objectif de faciliter
la tâche de ceux qui veulent apprendre l’histoire. Je suis fier de pouvoir réconcilier les Français
avec l’histoire de France.
d’après Audrey Levy, La Vie du 20 mars 2005
2.3.
J’ai été tour à tour responsable de magasins de vêtements, nourrice, puis gardienne
d’immeuble. Maintenant, je suis concierge. Quand je ne suis pas dans ma loge, je me promène
dans Paris pour faire des photos. Je suis autodidacte et je me suis mise à la photographie il y
a cinq ans, pour le plaisir et pour profiter de la capitale. Bientôt, je vais exposer une trentaine
de mes clichés. C’est magnifique. Mon métier ? Il n’est pas passionnant mais il me déplaît
moins depuis que je fais de la photo.
d’après Le Journal du Dimanche du 16 novembre 2014
2.4.
D’abord, j’ai travaillé dans le quartier d’affaires de la Défense comme consultant pour
un groupe pétrolier. Il s’agissait d’évaluer les risques psycho-sociaux dans l’entreprise
et de proposer des recommandations. En fait, on m’utilisait pour faire passer des mesures qui
n’étaient pas conformes à mes valeurs. À un moment donné, j’ai compris que je proposais des
stratégies contradictoires à ce que je pensais. Et je suis parti. J’ai passé six mois en Asie.
Ça m’a permis de découvrir ce que j’avais envie de faire et de rencontrer des gens formidables,
des petits producteurs, des artisans locaux. C’est ce qui m’a poussé à ouvrir une entreprise
de cosmétiques. Aujourd’hui, je gagne deux fois moins qu’avant, mais ma vie est une vraie
satisfaction.
d’après Top Santé d’octobre 2009